Jeune soprano lyrique, Julie Prola séduit par la richesse harmonique et l’ampleur de son timbre tout en impressionnant par la longueur de sa voix et « son tempérament dramatique rare » qui lui permettent de naviguer à travers un large panel de répertoire et de dresser des portraits psychologiques complets des personnages qu’elle incarne.
Après des études de piano, Julie Prola entame sa formation de chanteuse et commence ses études au sein de la Maîtrise de Paris avant de suivre rapidement en parallèle les cours de madame Janine Reiss. Elle intègre le Département Supérieur pour Jeunes Chanteurs dans la classe de Florence Guignolet où elle obtient son DEM et son Prix de Perfectionnement Lyrique puis le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dont elle est diplômée en 2017. Elle se perfectionne aujourd’hui auprès de Yves Senn, Elène Golgevit, Edwige Herchenroder et Susan Manhoff.
Julie Prola est lauréate de la prestigieuse Académie Musicale Philippe Jaroussky et a été membre de l’Atelier Lyrique d’Opera Fuoco de 2014 à 2018.
Parallèlement, ses débuts professionnels s’effectuent très vite. Dès 2013, une première expérience professionnelle la conduit à se produire en récital dans un programme d’airs de Mozart avec l’Orchestre National de Lille, dirigé par Jean-Claude Casadesus et chante la même année les rôles de Suor Genovieffa (Suor Angelica, Puccini) et Fiordiligi (Cosi fan Tutte, Mozart) sous la direction de Pierre-Michel Durand.
Elle se produit dans les rôles d’Eurydice (Orphée et Eurydice, Gluck) à la Philarmonie de Paris sous la baguette d’Olivier Holt, crée le rôle de Fiordiligi (Cosi Fanciulli, Bacri) au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de David Stern et mis en scène par Jean-Yves Ruf, Dido (Dido & Aeneas, Purcell) au Shangai Baroque Festival, Altisidore (Don Quichotte chez la Duchesse, Boismortier) au MA Festival de Brugges et au Théâtre de Thionville sous la baguette d’Hervé Niquet et dans une mise en scène de Shirley et Dino pour sa première collaboration avec le Concert Spirituel, Kate Pinkerton (Madama Butterfly, Puccini) à l’Opéra National de Lorraine sous la direction de Modestas Pitrenas et mis en scène par Emmanuelle Bastet, La Ciesca (Gianni Schicchi, Puccini) dirigé par Maxime Pascal aux côtés de l’Orchestre Impromptu, Katherine (Kiss me Kate, Cole Porter), et le rôle de Fiordiligi dans une adaptation de Cosi fan Tutte de Mozart par Frank Krawzyk au Théâtre des Bouffes du Nord.
Julie Prola se produit également régulièrement en récital aux côtés du pianiste Manuel Vieillard, notamment pour le Festival Jeunes Talents, au Goethe Institut ou à la Villa Majorelle à Marrakech ainsi qu’avec la pianiste Qiaochu Li, avec qui elle a étudié la musique de chambre aux côtés de Jeff Cohen pendant un an; avec la Mezzo-Soprano Ambroisine Bré dans le cadre des Saisons de l’Opera Grand Avignon puis aux côtés de l’Orchestre de Chambre Nouvelle Europe dirigé par Nicolas Krauze à Paris puis à St Petersburg en collaboration avec le prestigieux concours Paris Opera Compétition.
À l’automne 2019, elle retrouve le Concert de la Loge, dirigé par Julien Chauvin pour une série de concerts: tout d’abord dans le cadre de la 40ème édition du Festival d’Ambronay puis en tant que Soprano solo du Stabat Mater de Pergolèse aux côtés du contre ténor Paul-Antoine Bénos, avec qui elle se produit la même saison au Festival de Musique Baroques de Savennières aux côtés du claveciniste Justin Taylor.
Lauréate de la Fondation Royaumont, elle participe à une série de Masterclass cet été à l’Abbaye de Royaumont, et se produit ensuite au Festival de Lussan pour des concerts aux côtés du violoniste Hector Burgan. En ce début de saison, elle se produira notamment dans un programme Morave autour de la compositrice Vitezlava Kaprálova lors de la première édition du Festival des femmes (pas) oubliées et sera Micaela dans le spectacle « La Légende de Carmen » aux côtés de Brenda Poupard et Kaelig Boché.