Sarah Jégou-Sageman grandit et se forme à Paris puis à Berlin auprès de Boris Garlitsky, Philippe Graffin, et Mihaela Martin auprès de qui elle continuera de se former à la prestigieuse Kronberg Academy dès Octobre 2022, grâce au soutien de la fondation Safran et de la Fondation Gautier Capuçon. Elle obtient des prix dans des concours internationaux (dont le deuxième prix du concours Ginette Neveu en 2017), et reçoit les conseils et l’enseignement de musiciens tels que Daniel Barenboim, Leonidas Kavakos, ou Krzyzstof Chorzelski (l’altiste du quatuor Belcea). En 2018, elle est membre de la promotion Mozart de l’académie Jarroussky grâce à laquelle elle joue en solo à la Seine Musicale, et elle joue aussi cette même année en soliste avec l’orchestre régional de Normandie. Elle se produit régulièrement en France et en Europe, en solo et en musique de chambre principalement, mais aussi aux côtés d’ensemble plus étendus comme l’ensemble K et les Dissonances. Elle joue également à la Fondation Louis Vuitton à Paris et au Victoria Hall à Genève en quatuor avec l’académie Seji Ozawa, et sous sa direction au festival de Matsumoto au japon. Elle joue régulièrement en trio avec clarinette avec Rodolphe Menguy et Joséphine Besançon, avec les pianistes Nathalia Milstein et Caroline Sageman, mais aussi avec des partenaires tels que Marie- Josèphe Jude ou François Salque. Elle collabore avec des compositeurs contemporains, Philippe Manoury pour son trio avec clarinette, Jörg Widmann lors d’une présentation de son Jagdquartett en Juin 2022… À l’été 2022, elle participe à la tournée d’été du West-Eastern Divan Orchestra qui réunit principalement des musiciens du moyen-Orient, et au festival polono-allemand de Krzyzowa, qui s’achève par une tournée d’une semaine dans ces deux pays, de Varsovie à Berlin en passant par le festival du Mecklenburg-Vollpomern.
Désireuse de créer des passerelles entre les arts, elle étudie également la littérature à la sorbonne nouvelle, puis, au CNSM, a pour projet de DAI (diplôme d’artiste interprète) de créer un concert autour des textes et oeuvres musicales ayant trait à l’enfance.
Elle joue sur un violon de Jean-Baptiste Vuillaume prêté par le Fonds Instrumental Français.