Après avoir participé enfant, sous la direction d’Olivier Schneebeli, à la redécouverte de répertoires oubliés de Marc-Antoine Charpentier ou Guillaume Bouzignac au sein des Petits Chanteurs de Saint-Louis, Camille Rancière a étudié l’alto moderne avec Claire Merlet et Sylvie Altenburger tout en poursuivant des études d’ingénieur à l’école des Mines-Paris Tech.
Il fait alors partie de formations de musique de chambre, de free jazz et de théâtre musical avant de se spécialiser, au violon et à l’alto en musique baroque recevant l’enseignement d’Alice Piérot, Hélène Houzel, Patrick Bismuth et Amandine Beyer.
Il est membre fondateur de l’Ensemble Ma Non Troppo, de Comet Musicke, du Son ar mein consort et participe à des ensembles comme les Folies Françaises, le Concert Spirituel, Zene, Hemiolia ou la Bellezza.
En 2018 il intervient notamment dans le spectacle la belle et la bête, une nouvelle histoire à Chambord, enregistre Vespro della Beata Vergine de Monteverdi avec la compagnie la Tempête (paru en octobre 2019, chez Alpha) ainsi que Quinze, consacré à l’art de Gilles Binchois et Johannes Ockeghem (parution janvier 2020).
En 2019, il crée La Princesse de Clèves II Musique, issue de la collaboration entre Ma non troppo et la Cie Bao Acou pour une vingtaine de représentations sur différentes scènes. En 2019 toujours, avec la Tempête il joue Bach the minimalist, performance orchestrale mêlant musique et mapping vidéo dont la tournée de création se termine aux théâtre des Bouffes du Nord à Paris.
Il explore également le violoncello da Spalla ou la vièle médiévale au sein de différents ensembles.